The Voice : Spleen, un ancien candidat, accusé d’avoir violé trois femmes
Le nombre de victimes pourrait être beaucoup plus élevé, se comptant peut-être par centaines selon des estimations.
Repéré en 2005 par le concours CQFD des Inrocks, Spleen, de son vrai nom Pascal Oyong-Oly, a eu plusieurs carrières. Une au cinéma, où il apparaît en tant qu’acteur en 2004 dans le long-métrage Nos vies rêvées de Fabrice Cazeneuve, en 2010 dans
Mes chères études d’Emmanuelle Bercot et en 2013 dans la série télévisée policière Jo de René Balcer avec Jean Réno.
2013 : Jo. Dans le même temps, il mène une carrière musicale, avec un premier album auto-produit publié en 2005 et une participation la même année au deuxième album de CocoRosie (Noah’s Ark), un autre publié avec Universal en 2008 et un dernier en 2013, Voices.
De nombreux témoignages concordants
En 2014, il participe à la troisième saison de The Voice, la plus belle voix et décide d’intégrer l’équipe de Mika. Il avait fait réagir les juges avec son interprétation de Toxic de Britney Spears, où il faisait varier sa voix de l’aiguë au grave et inversement. Une enquête du magazine NEON révèle cependant que l’homme âge de 38 ans est accusé par trois femmes d’agressions sexuelles et de viols.
Les journalistes Julien Chavanes et Pauline Grand d’Esnon ont recueilli une vingtaine de témoignages qui s’étalent sur le temps, entre 2009 et 2018. Le Huffington Post rapporte que “trois plaintes ont été déposées à ce jour, l’une pour “agression sexuelle, puis pour harcèlement sexuel et captation d’images impudiques” par la même personne en octobre 2018, une autre pour “viol” en novembre 2020“. Le chanteur, pour un projet photographique, aurait demandé à des filles de poser nue, puis touché leurs parties intimes ; lorsqu’elles refusaient d’initier une relation sexuelle, Spleen aurait violé les victimes. D’après une femme ayant eu accès à la collection photographique de Spleen : “Il y a 300 filles. Peut-être 400 ou 500. Je ne sais pas exactement. Ça se compte en centaines, c’est hallucinant“. Des chiffres qui font froid dans le dos.