TPMP : Benjamin Castaldi s’emporte contre une invitée et menace de quitter le plateau
La tension est montée hier entre Solveig Halloin et le chroniqueur sur le sujet de l'élevage industriel.
L’association L214 met régulièrement en lumière la banalisation de la violence envers les animaux dans les élevages industriels, que ceux-ci exploitent des vaches, des lapins, des poulets, de oies ou des cochons. Leur dernière enquête a révélé les pratiques illégales de l’abattoir de Briec qui font souffrir inutilement les animaux avant leur mise à mort.
“Les survivants en sortant des camps, ont dit que c’était la même chose”
Les difficiles vidéos de l’association, qui confrontent les français à leur consommation de viande, créent toujours la polémique. Et la polémique étant bonne pour les audiences, TPMP a choisi de porter le débat sur son plateau. Mais ce n’est pas Brigitte Gotthière, directrice de l’association L214 ou Sébastien Arsac, directeur des enquêtes qui ont été conviés, mais Solveig Halloin de l’association militante Boucherie Abolition. Connu pour ses prises de position qui tranchent avec le consensus actuel sur l’exploitation de animaux, elle a fortement fait réagir Benjamin Castaldi lorsqu’elle a comparé l’holocauste et ses 10 millions de victimes aux 2 millions de morts quotidiennes en France dans l’élevage industriel : “Faut-il interdire un génocide industriel ? Est-ce que se poser la question ce n’est pas déjà être complice du plus grand crime de masse de tous les temps ? Faut-il moderniser Treblinka ? Je vous pose la question.
Pour Castaldi, les propos sont excessifs : “Je suis évidemment contre tout ce qui fait souffrir un animal, mais comparer ça à Treblinka, avec un génocide… Franchement, vous vous tirez une balle dans le pied. En une phrase, vous ruinez le débat. Quand j’entends ça, je vous le dis du fond du coeur avec ce que je sais et ce que j’ai vécu, j’ai envie de quitter le plateau. Comparer Treblinka et les animaux, ça me donne envie de vomir quand j’entends ça, c’est une honte dire ça ! C’est une honte ! Six millions de personnes déportées, vous comparez ça à un animal“. Pour la militante animaliste au contraire, la comparaison n’est pas usurpée : “Israël est à la pointe de la lutte animaliste, parce que les survivants en sortant des camps, ont dit que c’était la même chose. Ce n’est pas moi qui l’affirme.”