Alexandre Brasseur après le décès de son père : “La nostalgie d’hier m’envahit déjà”
Le 22 décembre dernier, la France perdait un immense acteur en la personne de Claude Brasseur. Son fils, Alexandre s'est confié dans les pages de Paris Match.
Acteur comme son père (il joue dans la série “Demain nous appartient” sur TF1, aux côtés d’Ingrid Chauvin), Alexandre Brasseur pleur son papa décédé 22 décembre 2020 à l’âge de 84 ans. Une page qui se tourne pour le 7ème art tant Claude Brasseur a rayonné au cinéma mais également à la télévision. C’est dans Paris Match qu’Alexandre Brasseur a accepté de parler de son père, avec une grande tendresse : “J’étais très lié à mon père. Vers la fin de sa vie, on a pu aborder ses blessures, son rapport avec sa mère, Odette, avec son père, Pierre. Toutes ces discussions qu’un père et un fils peuvent avoir, pendant des moments simples, le temps d’une grenadine à la terrasse d’un café, en regardant les gens marcher, en trouvant les femmes belles et Paris agréable“, décrypte le comédien.
C’était un moment rêvé entre un père et un fils
A nos confrères, Alexandre Brasseur raconte un dernier beau moment passé récemment avec son papa, un moment simple mais gravé : “La nostalgie d’hier m’envahit déjà. Je repense à notre dernière promenade. Nous avions marché dans le Paris qu’il aimait, bras dessus, bras dessous, à son rythme. Nous nous sommes assis à la terrasse du Vagenende, boulevard Saint-Germain. On a bu des spritz et regardé les filles. On était bien. C’était un moment rêvé entre un père et un fils, un moment simple et lumineux comme ce beau mois de juin qui l’a vu naître“, a précisé Alexandre Brasseur.
Claude a vécu pleinement, effrontément
Pour Alexandre, Claude Brasseur a bien vécu, quelque part, ça peut “alléger” la peine : “Il a vécu pleinement, effrontément. Il a souvent été persuadé que je le jugeais. Je n’ai jamais jugé mon père. À sa place, peut-être que, parfois, j’aurais fait pire. On ne doit pas juger, on doit chercher à comprendre, à accepter. J’ai aimé mon père sans condition. Je me souviendrai toujours de la chaleur de ses mains quand il vibrait. Il était brûlant. Il était vivant“…