Le comédien fait une rare confidence, empreinte de regrets.
Après une sortie ce matin du réalisateur Nicolas Bedos qui demandait d’ “arrêtez tout. TOUT. Les masques. Le confinement” car “nos aînés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions” (sortie rapidement recadrée par des personnels hospitaliers et une personne immuno-dépressive), et un coup de gueule de Philippe Etchebest sur la stigmatisation des restaurateurs, c’est au tour d’Elie Semoun d’exprimer son mécontentement face au gouvernement.
Une confidence pleine d’amertume
L’humoriste a partagé un texte sur Twitter, dans lequel il regrette le départ de son père. Celui-ci est décédé dans son EHPAD pendant le confinement. L’acteur estime que le manque de contact avec sa famille a accéléré son décès, déjà fragilisé par la maladie d’Alzheimer. Elie Semoun explique qu’il ne veut “lancer aucun débat” et encore moins y attacher le nom de son papa, mais tient à dire que “l’arrêt obligatoire de nos visites à son EHPAD durant deux mois a accéléré son déclin“.
Il juge “quasi criminel d’empêcher nos anciens d’être entourés de l’amour de leurs proches. Parce qu’un je t’aime, un baiser, un geste, valent mieux que la solitude dans laquelle nous plonge la peur de ce virus.” Ce matin, Nicolas Bedos ne s’exprimait pas autrement lorsqu’il écrivait : “Nos aînés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions“.
— elie semoun (@SemounElie) September 24, 2020