Hugo Clément : après une visite d’un delphinarium, Julia Paredes en prend pour son grade
Prochainement interdits en France, les delphinariums conçus pour le divertissement ont à raison très mauvaise réputation. Cela n'empêche nullement les célébrités de la télé-réalité de banaliser leur visite.
Le journaliste Hugo Clément est intransigeant avec le traitement que l’homme réserve aux animaux : il y a peu encore, il dénonçait un partenariat fictif imaginé par Maddy Burciaga pour vendre ses cosmétiques. Celle-ci clamait qu’en partenariat avec la Fondation Brigitte Bardot elle reverserait 25% des profits à l’œuvre de charité. Une manœuvre grossière qu’a rapidement démenti la Fondation, qui s’offusque que son nom soit utilisé pour vendre des produits tester sur les animaux ou contenant des matières animales.
“C’était la première et dernière fois”
Quelques temps plus tard, l’initiateur du Référendum d’Initiative Partagée pour les animaux, qui propose 6 mesures destinées à alléger la souffrance dont les animaux sont victimes, était alpagué par différents internautes lorsque Illan Castronovo s’affichait avec des lionceaux dans un zoo sans connaître les dessous du business model du parc de Dubaï. Hier, Hugo Clément a remonté les bretelles de Julia Paredes (Mamans et célèbres) qui avec son époux et leur enfant ont visité un delphinarium. Ceux-ci, en phase de clôture en France, restent légaux dans d’autres pays.
C’est à nouveau à Dubaï que la polémique a été amorcée. Sujet à la stéréotypie, les mammifères marins souffrent de leur cloisonnement dans de petits bassins où ils passent leur vie, ce que rappelle le journaliste :
Je peux comprendre que ce soit un “moment magique”. Mais il faut prendre conscience que ces dauphins vivent une vie d’enfermement et de souffrances pour quelques selfies et “moments magiques”.
Y aller en famille, c’est une chose. Le problème c’est d’en faire la publicité auprès de 720 000 abonnés. Car, forcément, ça donne envie à pleins de gens d’y aller. Et ça perpétue un business qui repose sur l’enfermement et l’objectification des cétacés.
Julia Paredes semble avoir pris bonne note de son faux pax, écrivant sur Instagram :
Après avoir reçu plusieurs vidéos et photos sur la captivité de ces dauphins et parce que nous les adorons (tous les animaux en général) nous irons, s’il y a une prochaine fois les voir en mer, là où ils sont libres. Nous avons voulu passé un bon moment en famille et faire plaisir à notre fille sans penser forcément à tout ce qu’il y avait derrière. Mais nous ne cautionnons pas tout cela comme le disent certains voilà pourquoi c’était la première et dernière fois.
De quoi faire peut-être réfléchir d’autres personnalités influentes sur Instagram…