Larusso : elle accuse les médias de lui avoir “fait barrage” au faîte de son succès


Larusso dans Mask SingerCapture d'écran YouTube
Alors que son premier album aurait pu lui ouvrir plus grand les portes du succès, Larusso a rapidement disparu du paysage. Selon elle, il y a une explication logique à cela.
Devenue populaire en un laps de temps record, Larusso a disparu du paysage audiovisuel français aussi soudainement qu’elle y était apparue. À seulement 20 ans, elle perce grâce à une reprise de Régine, Tu m’oublieras, qui avait adapté en français le hit You Will Forget d’Irma Jackson ; elle avait également tenté sa chance avec Je survivrai, autre reprise de Régine qui en 1979 chantait le titre adapté depuis I Will Survive, tube planétaire de Gloria Gaynor sorti plus tôt la même année.
“Je pense qu’il y a eu une overdose de la part des médias”
Avec Tu m’oublieras, Larusso a décroché le gros lot : en 1999, son single s’était vendu à 2 millions d’exemplaires. Pourtant, elle n’y croyait pas du tout. C’est en chantant le morceau et en voyant “le mec du studio [qui] se met à chialer” puis en l’interprétant devant ses amies qui en font autant qu’elle réalise tout le potentiel de la chanson et de son talent. Elle enchaîne très vite les plateaux de télévision, apparaît sur les couvertures de magazine et devient un véritable phénomène. À ce jour, elle perçoit toujours des royalties pour le morceau, preuve de sa popularité constante.
Celle de Larusso a en revanche rapidement décrut : invité hier à Sud Radio, elle dit penser avoir payer “assez chèrement mon Tu m’oublieras”. Pressée de préciser sa pensée par l’animateur, elle confie :
Je pense qu’il y a eu une overdose de la part des médias à cause de Tu m’oublieras. Et que certaines personnes de ce métier en ont eu un peu ras-le-bol. Ma tête ne leur revient pas, j’en sais rien… Je les ai peut-être un peu trop soulés à l’époque et il y a certaines personnes qui ont fait barrage, qui ont fait des blocages, clairement.
Et selon elle, son cas n’est pas isolé, bien au contraire :
Je ne suis pas la seule. Il faut arrêter de raconter des fables aux gens et être un petit peu honnêtes. Il y en a qui ont eu des délits de sale gueule : “C’est untel ? Je n’ai même pas envie d’écouter, ça me saoule !” On a ça, parfois. C’est triste.
Cependant la jeune femme est bien dans ses baskets et reconnaît prendre toujours autant de plaisir à interpréter le tube qui l’a fait connaître, quand bien même il aurait “soulé” des acteurs des médias à l’époque.