Patrick Poivre d’Arvor : trois nouvelles plaignantes l’accusent de harcèlement et de viol
PPDA est visé par trous nouvelles plaintes à son encontre.
Accusé d’agressions sexuelles par Florence Porcel dans son livre Pandorini publié au début du mois de janvier, Patrick Poivre d’Arvor a depuis été discret, quoiqu’il avait annoncé porter plainte pour diffamation publique et dénonciation calomnieuse. Depuis lors, les témoignages abondent dans le sens des victimes pour dénoncer un “prédateur sans conscience” qui aurait mis en place avec un autre présentateur un concours basé sur un système de points permettant de noter leurs conquêtes. On lui reproche également d’avoir fait défiler régulièrement de jeunes filles en talons haut dans son bureau, selon le témoignage d’anciens collègues.
Des victimes qui avaient préférés ne pas porter plainte
Il y a peu, Le Parisien relatait que la défense du journaliste a remis “de nombreux messages troublants” aux enquêteurs de la police judiciaire dans le cadre des plaintes déposées contre Florence Porcel pour “dénonciation calomnieuse”. Dans ces échanges, les deux femmes “discutent de manière très crue à propos des actes sexuels de soumission qu’elles disent rêver d’avoir avec le présentateur” mais “dans d’autres messages, elles se plaignent également du comportement déplacé du présentateur vedette et expriment avec des mots sévères leur animosité à son encontre“.
BFMTV rapporte aujourd’hui que trois nouvelles plaintes ont été déposées à l’encontre du journaliste : deux pour harcèlement et une pour viol. Dans ce dernier cas, les faits se seraient déroulés il y a 21 ans et la victime présumée n’avait qu’une vingtaine d’années. Les plaignantes avaient d’ores et déjà été auditionnées par la police judiciaire, mais aucune n’avaient porté plainte. Selon le journal “elles se sont ravisées et ont écrit certaines aux enquêteurs, d’autres directement au Procureur de Nanterre, pour dire qu’elles avaient changé d’avis“. Des accusations rendant l’affaire plus complexe pour PPDA, tandis que Florence Porcel a elle été entendue une nouvelle fois par la Brigade de Répression de la Délinquance aux Personnes (BRDP) suite aux messages livrés à la police.