Le chanteur et leader d’Indochine Nicolas Sirkis : “Je ne vais pas gueuler contre le gouvernement, ce ne sont pas eux qui ont ‘inventé le virus'”
Interviewé sur l'antenne d'Europe 1, Nicolas Sirkis -qui a récemment annoncé le report du Central Tour en 2022-, s'est exprimé sur la Covid-19 et sur le monde de la culture face à la pandémie.
Alors que le groupe ‘Indochine’ s’est porté volontaire pour participer à un ‘concert test’ organisé par les autorités, Nicolas Sirkis a également précisé que si le protocole imposé s’avérait trop contraignant, il pourrait se désister : “Le syndicat Prodiss et des médecins nous ont demandé si ça nous intéressait de faire ce concert test. Bien entendu que ça nous intéresse de faire un concert si ça peut faire avancer les choses“. En attendant, le chanteur reste positif même si cette période est délicate pour tout le monde.
Je ne pense pas du tout à mon métier et à mon petit problème personnel
Comme Bénabar, Michaël Youn ou le DJ David Guetta, Nicolas Sirkis pense que la culture n’est pas une priorité absolue lors d’une crise sanitaire, il pense que dire que ‘la culture n’est pas essentielle’, n’est pas juste, mais : “Je ne suis pas du tout dans le mood des gens de la culture qui gueulent contre le gouvernement, comme si c’était eux qui avaient inventé le virus. J’ai plein d’amis soignants qui sont tous les jours dans les hôpitaux pour s’occuper de gens en train de souffrir et de mourir. Je ne pense pas du tout à mon métier et à mon petit problème personnel de savoir si la pièce que j’ai écrite, ou le disque que j’ai enregistré, doit passer. Je pense qu’il faut rester humble. Taper tout le temps sur les gens qui ont le pouvoir n’est ni intelligent ni constructif. À un moment donné, on a plus besoin d’unité. Personne n’a inventé ce virus et encore moins le président de la République. Je n’aimerais pas être à la place des membres du gouvernement, c’est un chantier horrible à gérer“, admet le leader du groupe Indochine.