Robert Kirkman explique l’absence de zombies en surpoids dans The Walking Dead

Image d'illustration. The Walking DeadAMC / PR-ADN
La série The Walking Dead intrigue par l’absence de zombies en surpoids. Robert Kirkman, le créateur, s’est expliqué sur ce choix visuel, apportant un éclairage sur la représentation des morts-vivants dans cet univers post-apocalyptique.
Tl;dr
- Peu de zombies obèses dans la série, contrairement aux comics.
- Effets spéciaux et digestion expliquent ces silhouettes maigres.
- Quelques exceptions marquent les saisons 2 et 3.
Un manque de diversité corporelle chez les zombies ?
S’il y a bien une remarque qui revient souvent chez les fans de The Walking Dead, c’est l’absence quasi totale de « walkers » en surpoids à l’écran. La série, pourtant ancrée en Géorgie – un état des États-Unis où le taux d’obésité dépasse la moyenne nationale –, met surtout en scène des morts-vivants étonnamment élancés. Pourtant, cette observation ne tient pas pour les bandes dessinées originelles, où la représentation est plus variée.
Derrière la caméra, une explication technique
La question mérite d’être posée : pourquoi cette homogénéité physique parmi les zombies télévisuels ? À ce sujet, le créateur des comics, Robert Kirkman, a levé le voile lors d’une réponse à un lecteur publiée dans le numéro 111. Selon lui, il s’avère « difficile d’ajouter du volume aux acteurs pour leur donner l’apparence de zombies crédibles. Pour rendre ces walkers réalistes, il faut construire des éléments supplémentaires autour des corps… Si l’on part déjà d’une silhouette imposante, cela peut vite donner un résultat trop rembourré ». En somme, l’artifice se voit plus facilement sur des figurants corpulents, rendant leur métamorphose moins convaincante à l’image.
Un régime fatal pour les morts-vivants
Mais il existe aussi une justification scénaristique. D’après Kirkman – toujours dans la même rubrique courrier –, la physiologie des walkers joue un rôle crucial : « J’aime imaginer qu’ils digèrent très mal… Leur système digestif ne fonctionne quasiment plus ; tout passe à travers sans vraiment être assimilé. » Privés de microbes vivants dans leurs intestins et piégés dans un processus de décomposition permanent, ces zombies seraient donc incapables de stocker les calories avalées au fil de leurs chasses effrénées. Leur maigreur chronique trouverait ainsi une explication interne à l’univers narratif.
Des exceptions notables mais isolées
Tout n’est cependant pas aussi uniforme. Quelques épisodes marquants ont fait apparaître des walkers aux allures différentes : le zombie bouffi du puits (saison 2), qui a stagné dans l’eau pendant des mois, ou encore le walker « repus » aperçu après la disparition tragique de Lori (saison 3). Ces rares apparitions illustrent que certaines circonstances exceptionnelles peuvent influer sur leur apparence physique. Finalement, comme le glisse Kirkman avec ironie à ses lecteurs, si être walker relève du calvaire permanent, il faut croire que même après la mort… difficile d’échapper au régime forcé orchestré par l’apocalypse.
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