Philippe Etchebest : le chef étoile pousse un nouveau coup de gueule contre les restrictions
Le présentateur de Cauchemar en cuisine désespère de voir un jour la combinaison confinement/couvre-feu prendre fin.
Parmi les critiques indéfectibles des restrictions gouvernementales, Philippe Etchebest mérite sa place sur un podium. À l’instar de Jean-Marie Bigard, Nicolas Bedos, Elie Semoun, il n’a eu de cesse de critiquer les mesures mises en place, de défendre sa profession et d’apparaître sur les plateaux télé.
“Je ne sais pas comment on va s’en sortir”
Après avoir interpelé Emmanuel Macron en juin 2020 et confié souffrir financièrement du confinement, il déclarait percevoir la fermeture des restaurants comme une stigmatisation . Propriétaire de restaurants dans le cœur de Bordeaux, il déplorait sur le plateau de Laurent Delahousse le manque d’aide du gouvernement mais aussi le manque de cohérence, lançant : “Qu’est ce qui va se passer après 22h ? Le virus va s’arrêter de circuler ? Je n’y crois pas une seconde”. Début janvier encore, il regrettait le report de l’ouverture des restaurants avant de retourner sa veste pour réclamer une bonne fois pour toute un confinement, court mais strict, afin d’affecter la circulation du virus en France.
Le restaurateur ne décolère pas cependant avec l’annonce du gouvernement de confinements localisés, en région PACA mais également à Dunkerque. Invité de la matinale de Cnews, il a laissé explosé sa colère :
On n’était pas bons avant et aujourd’hui j’ai l’impression qu’on est vraiment très mauvais. Ça n’avance pas, on prend des demi-mesures qui ne sont pas efficaces. Aujourd’hui, on en est au stade du “confinotage”, il va falloir prendre les bonnes décisions, parce qu’on voit bien que tout ça ne marche pas.
Comme au début du mois de janvier, il estime que le nécessaire est d’inciter à la vaccination :
Il faudrait vacciner en masse, parce qu’aujourd’hui, on a bien compris que c’était la condition pour pouvoir espérer revivre normalement. Mais en attendant tout ça, comme il ne se passe pas grand chose, la restauration, le tourisme, la culture soufrent de tout ça. On est en train de s’enliser et on ne va pas en ressortir de tout ça. Plus ça traîne, plus la pente va être dure à remonter […] On est dans une putain de galère et je ne sais pas comment on va s’en sortir.
On a rarement connu le chef aussi défaitiste.